"À l’amour, à la vie" : quand Catherine Ceylac dévoile les secrets des stars
Dans "À l’amour, à la vie", paru ce mercredi 23 octobre chez Albin Michel, la journaliste et animatrice Catherine Ceylac a recueilli les confessions de nombreux artistes. Parmi elles, les aventures de Claude Lelouch avec ses actrices, et quatre autres passages qui ont retenu notre attention.
Sandrine Bonnaire, Louis Chedid, François Berléand, Marianne James, Claude Lelouch, Thomas Dutronc… Ils sont 14 en tout, comédiens, réalisateurs, chanteurs, auteurs, à avoir confié à Catherine Ceylac, la présentatrice de Thé ou Café (France 2), leur vision de l’amour, leurs histoires, les grandes et les plus douloureuses, leurs souvenirs et parfois même leurs secrets les plus intimes.
Dans ce livre de témoignages, À l’amour, à la vie, à paraître le 23 octobre (Flammarion), les artistes ne sont pas épargnés. Ils confessent pour la première fois relations et souvenirs jamais déballés. Marie Claire a lu le livre avant sa sortie en librairies. Cinq passages nous ont marqué.
Les curieuses confessions de Claude Lelouch sur ses aventures avec ses actrices
« On parle beaucoup de viols en ce moment, depuis l’affaire Harvey Weinstein, démarre le cinéaste. C’est déjà tellement dur de faire l’amour avec une femme qui est d’accord… Si en plus il faut forcer quelqu’un, je ne comprends pas », exprime-t-il maladroitement.
Quelquefois j’ai senti que certaines avaient envie de coucher avec moi par intérêt et j’en ai profité
C’est là qu’il révèle : « Quelquefois j’ai senti que certaines avaient envie de coucher avec moi par intérêt et j’en ai profité, mais en général j’ai couché après leur avoir donné un rôle dans mes films plutôt qu’avant. » Et confesse à Catherine Ceylac : « Avec Annie Girardot, j’ai craqué après l’avoir fait tourner. »
Catherine Lara revient sur le souvenir atroce de sa première fois
Comment parler d’amour sans parler du premier ? Et de la première fois ? Catherine Lara l’a fait à ses vingt et un ans. C’est un douloureux souvenir qu’elle révèle.
« C’était avec un homme de quarante-cinq ans, qui insistait depuis si longtemps que j’ai fini par céder, rembobine la chanteuse. C’était brutal, ça faisait mal, c’était très agressif, j’ai détesté. Ce n’était même pas animal, non, juste lourdingue. Sans aucune grâce. »
Elle se souvient n’avoir rien osé dire à ses parents. « D’ailleurs je leur ai toujours tout caché, remarque-t-elle, même quand j’ai su que j’avais une émotion particulière pour les femmes. Je sentais bien qu’il n’y avait pas de terre d’accueil pour cette révélation. J’avais très peur de leur faire du mal, de ne plus être aimée, d’être rejetée, jugée… »
Thomas Dutronc constate l’échec du couple Françoise Hardy-Jacques Dutronc
Françoise Hardy et Jacques Dutronc ? Un couple « assez curieux », de son propre aveu. Souvenirs d’enfances d’une mère dévouée : « Elle a beau avoir été féministe sur certains trucs, elle ne l’était pas du tout en amour. Elle s’occupait de mon père, elle faisait tout ce qu’il voulait, elle était très femme d’intérieur. Elle faisait les courses, à manger, elle trouvait qu’il faisait sa part car il s’occupait de réparer certains trucs, mais moi, vu de l’extérieur, je trouvais qu’il ne foutait rien par rapport à elle. »
« Mes parents restent un modèle de couple pour moi, parce que ce sont mes parents. Mais dans l’absolu, non », pense aujourd’hui le chanteur. Et de révéler : « Ils se sont mariés pour des raisons plus fiscales que romantiques, ils ne vivent plus ensemble, ils se voient un mois par an, mon père a une amie, force est de constater qu’il y a eu un échec, à un moment. »
Et l’on retient aussi de ce chapitre « Thomas Dutronc », une anecdote sur sa première séparation, lâche mais musicale. « La première fois que j’ai rompu, je lui ai dit : « viens, je vais te faire écouter un truc »; je lui ai passé le disque Je suis venu te dire que je m’en vais, et j’ai pleuré plus que la fille que je larguais. »
Marianne James revient sur son anorexie adolescente
1981, Marianne James et sa sœur sont engagées dans un show « un peu queer » qui assure la première partie de William Sheller à l’Olympia. « Je me souviens que j’étais anorexique », lâche l’artiste, 19 ans à cette époque. « Comme nous devions être en maillot de bain sur scène, je m’étais imposé un régime draconien, je pesais 62 kilos pour 1,80 mètre. »
La jeune femme se sent très mal dans ce corps. « Je pouvais m’habiller plus facilement, mais à cette période-là personne n’a posé les mains sur moi. Je n’étais pas heureuse, ce n’était pas mon corps, ce n’était pas moi. »
Chantal Ladesou se confie sur son fils disparu
La comédienne et son mari ne se sont jamais dit « Je t’aime ». « Ce n’est pas la peine, nous avons une harmonie très profonde, très solide », explique-t-elle pudiquement.
Ces deux-là, en couple depuis quarante ans, se soutiennent et sont liés par la pire expérience : la perte d’un enfant. Leur fils aîné, Alix, est décédé dans un accident de voiture à l’âge de 21 ans, mais ça, Chantal Ladesou ne le raconte pas entre ces pages.
On n’a pas besoin de parler d’Alix : il est toujours là pour nous tous, au milieu de nous, il nous protège
« On dit souvent que perdre un enfant peut briser un couple. C’est une épreuve, une plaie ouverte à jamais pour les parents comme pour la fratrie (la comédienne a deux autres enfants, Julien et Clémence, ndlr). »
Entre eux, le couple ne parle jamais de leur fils décédé. « On n’a pas besoin de parler d’Alix : il est toujours là pour nous tous, au milieu de nous, il nous protège. On a toujours fait en sorte de garder la maison ouverte et joyeuse. Il m’aide dans mon métier et dans ma vie. Je sens la présence de ce fils. »
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