Adèle Haenel : Qui est Christophe Ruggia, le réalisateur qu’elle accuse ?
Dans un article révélé par nos confrères de Mediapart, dimanche 3 novembre, Adèle Haenel a accusé le réalisateur Christophe Ruggia d’attouchements et de harcèlement sexuel. Un cinéaste français de renom, césarisé, qu’elle avait rencontré en 2002. Non Stop People vous en dit plus.
Dimanche 3 novembre, un nouveau grand nom du septième art français a été pointé doigt. Dans un article dévoilé par nos confrères de Mediapart, Adèle Haenel a accusé Christophe Ruggia d’attouchements et de harcèlement sexuel. Les faits se seraient produits lorsque la comédienne était adolescente, pendant et après le tournage du film « Les Diables », entre 2001 et 2004. Le cinéaste était alors âgé de 36 à 39 ans.
« Je m’asseyais toujours sur le canapé et lui en face dans le fauteuil, puis il venait sur le canapé, me collait, m’embrassait dans le cou, sentait mes cheveux, me caressait la cuisse en descendant vers mon sexe, commençait à passer sa main sous mon T-shirt vers la poitrine. Il était excité, je le repoussais mais ça ne suffisait pas, il fallait toujours que je change de place », s’est remémorée l’actrice âgée de 30 ans, aujourd’hui « en colère ». Et d’assurer : « il cherchait à avoir des relations sexuelles avec moi (…) Je me suis sentie si sale à l’époque, j’avais tellement honte, je ne pouvais en parler à personne, je pensais que c’était de ma faute ».
Accablé par les révélations d’Adèle Haenel, Christophe Ruggia a refusé de répondre aux questions de Mediapart, réfutant toutefois les allégations de l’actrice qu’il a dévoilée au grand public. Grâce à son film « Les Diables », il avait permis à Adèle Haenel de décrocher son tout premier rôle, alors qu’elle avait 13 ans. Avant de propulser son accusatrice sur le devant de la scène, Christophe Ruggia avait réalisé un premier long-métrage en 1997, titré « Le Gone du Chaâba » avec François Morel, Bouzid Negnoug et Nabil Ghalem. Il est également le réalisateur de deux courts-métrages sortis respectivement en 1992 et 1993, « Sové l’anmou » – conçu et réalisé pour la campagne de lutte contre le SIDA – et « L’Enfance égarée ». Diplômé du Conservatoire libre du cinéma français, il est aussi lauréat de la fondation Marcel Bleustein-Blanchet pour la vocation. Son dernier long-métrage remonte à 2012. Le titre ? « Dans la tourmente ». Un film au titre qui est, aujourd’hui, plutôt évocateur.
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