Pourquoi y a-t-il plus de naissances le 23 septembre ?
Le 23 septembre serait le jour le plus fécond du calendrier selon l’Ined, qui estime que 5% de bébés en plus naissent à cette date par rapport aux autres jours de l’année.
Comment expliquer cette hausse des naissances ?
Il y aurait deux explications à cette augmentation des naissances le 23 septembre : non seulement les couples ont davantage de relations sexuelles, mais, champagne et fête aidant, ils font aussi moins attention aux moyens de contraception la nuit de la Saint-Sylvestre ! « Les couples cherchant à concevoir (donc non utilisateurs d’une méthode contraceptive) sont alors probablement plus nombreux à être réunis. De ce fait, et aussi en raison des circonstances, ils sont plus nombreux à avoir des rapports sexuels au moment de la Saint-Sylvestre. » détaille l’étude. La vigilance contraceptive étant moindre, on observe par ailleurs un pic d’IVG dans les semaines qui suivent le nouvel an, de l’ordre de 13 à 14%. « Les fêtes de fin d’année représentent sans doute une période de ‘fragilité’ pour eux (les couples), les oublis de pilule, retards dans sa prise ou épisodes de vomissement pouvant être plus fréquents« , explique les auteurs.
L’étude s’intéresse également à la saisonnalité des naissances et montre que de nombreux facteurs ont une influence sur la natalité, même si la répartition des naissances sur l’année est plus homogène que par le passé. Au XVIIe siècle, on observait par exemple un pic de naissance neuf fois après le carême, période d’abstinence sexuelle. « Entre le XVIIe siècle et la première moitié du XXe siècle, les naissances ont continué de varier selon le mois de l’année, avec toujours un pic en février-mars et un creux en fin d’année. » notent les chercheurs de l’Ined. Mais qu’en est-il aujourd’hui ? Le pic de naissances s’est progressivement déplacé de mai à septembre. Et si l’on a bien compris que les bébés de la Saint-Sylvestre faussaient les chiffres, cette évolution reste en partie mystérieuse et sans explication « dans la mesure où ni les comportements en termes de vacances, ni les préférences pour des naissances au printemps n’ont évolué. »
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