Christine Kelly (TPMP) victime harcèlement sexuel : "premier jour, le patron me touche un peu"

Des révélations qui font froid dans le dos…

Hier soir, mercredi 25 septembre, dans l’émission désormais culte de Cyril Hanouna, « Touche pas à mon poste », le ton était donné. L’une des chroniqueuses, Christine Kelly, a raconté une anecdote peu commune et pas très joyeuse. La journaliste de 50 ans a révélé avoir été victime de harcèlement sexuel sur son lieu de travail il y a plusieurs années. Elle venait tout juste d’intégrer un magazine de tourisme alors que son patron se montrait déplacé avec elle, elle ne s’est pas laissé faire…

Et si Christine Kelly a abordé le sujet, c’est parce que Cyril Hanouna et ses chroniqueurs sont revenus sur le procès opposant Sandra Muller à Eric Brion. Condamnée pour diffamation, la journaliste à l’origine du mouvement #Balancetonporc devra verser 15 000 euros de dommages et intérêts à celui qu’elle accusait de harcèlement. Elle a prévu de faire appel de cette décision. Et c’est évoquant le verdict avec ses chroniqueurs que Cyril leur a demandé s’ils avaient déjà été victimes de harcèlement sexuel.

Christine a avoué : « j’étais journaliste presse écrite dans un magazine de tourisme, a expliqué la chroniqueuse de 50 ans. Je venais de commencer. Premier jour, j’arrive, le patron très sympa avec moi me touche un peu. Je sens que c’est un peu bizarre mais bon. […] Je me dis “bon, c’est pas bien grave, ça va passer “. Le lendemain matin, à la première heure, il vient derrière ton ordinateur, te passe encore la main sur l’épaule, te caresse. Tu te dis “mais quand même, c’est un peu gênant “. Le troisième jour, […] il y a un mot doux sur ton ordinateur et il revient encore derrière toi. »

Après ces révélations, Cyril Hanouna a réagi : « ah, il est bien relou le gars »et les camarades de Christine ont acquiescé puis elle a ajouté : « ma réaction a été très claire. Le troisième jour, lorsque j’ai vu à la fois le mot sur l’ordinateur et encore les câlins, que je n’avais pas demandés, je me suis levée, je suis partie sans salaire et je ne suis jamais revenue. » Elle a eu le courage de partir et de fuir un environnement de travail malsain et dans lequel elle ne pouvait pas évoluer paisiblement.

C.K

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