INTERVIEW. Son parcours, ses difficultés, ses projets… Clara Morgane se confie après son élimination de Danse avec les stars
Éliminée de Danse avec les stars après six primes, Clara Morgane s’est confiée à Télé Star sur son parcours, ses doutes mais aussi les critiques et ses futurs projets.
Vous avez été éliminée de la compétition samedi soir. Dans quel état d’esprit êtes-vous ?
Je ne le ressens pas comme une défaite. TF1 m’a donné ma chance parce que j’ai conscience d’avoir un profil atypique et il n’y en a pas beaucoup de grandes chaines qui m’ont donné ma chance. Grâce à eux j’ai pu livrer cinq magnifiques tableaux avec Maxime Deremez qui m’a vraiment portée. Après c’est vrai que j’ai un sentiment d’inachevé parce qu’on en veut toujours plus. J’aurais voulu en faire, 6, 7, 20… Mais je suis très heureuse et reconnaissante.
Les téléspectateurs vous ont envoyé en face à face alors que vous occupiez le haut du classement. Qu’avez-vous ressenti à ce moment là ?
On ne maîtrise absolument pas les histoires de votes. Je ne peux pas en vouloir à un système dont je n’ai pas toutes les données. Simplement je sors quand même avec un 10 de Patrick Dupond et première du classement. Donc finalement, je préfère ça plutôt que de m’effondrer de fatigue en quart de finale ou en finale. On est dans une émission télé donc on se laisse emporter. Quand notre tour est passé on laisse la place aux autres.
Votre 10 de Patrick Dupont est-il une revanche ?
Il a la réputation d’être conciliant avec les petits défauts et il y en avait dans ma chorégraphie. Je suis loin d’être une professionnelle. D’ailleurs, certains pensaient que j’avais déjà fait de la danse et ça ma touchée parce que pas du tout. Il a vu mon effort démesuré. On a été jusqu’à 9h de répétition par jour avec Maxime Deremez. Je ne peux pas avoir de regrets. Je me suis donnée à fond. J’ai assumé ma fatigue, mes douleurs. On se blesse quand même beaucoup. C’est un 10 parce qu’il a conscience de l’effort que ça demande de livrer un spectacle professionnel alors qu’on ne l’est pas.
Qu’est-ce qui a été le plus difficile pour vous durant la compétition ?
C’est une aventure incroyable et extraordinaire. Je n’ai jamais vécu quelque chose comme ça qui met sous pression 24h sur 24. La chose la plus difficile ça a quand même été l’éloignement avec ma famille. Moi ils étaient dans le Sud. J’avais conscience de cet effort parce qu’on me l’a reproché. Je accepté ce challenge mais après huit semaines c’était plus pesant que ce que j’avais imaginé. Je suis heureuse de la retrouver aujourd’hui.
Vous vous êtes entraînée deux fois plus que les autres candidats. Pourquoi ?
Parce que j’estimais que je n’étais pas prête. Si j’estime qu’en quatre heures par jour je ne peux pas livrer de spectacle et bien je donne davantage. Même le samedi j’avais un sentiment d’inachevé parce que je me disais qu’avec trois quatre jours de plus ou une semaine je pouvais faire mieux. Maxime Deremez m’a toujours offert ses heures supplémentaires. J’ai souffert physiquement : j’ai eu des douleurs intercostales et des contractions musculaires mais je l’ai accepté.
Quel est votre plus beau souvenir ?
Le tableau que j’ai offert à ma fille. J’ai pu lui rendre hommage et lui expliquer qu’on pouvait être à la fois une mère et une femme qui se réalise. Se tableau de Oz lui est dédié car j’ai voulu lui dire que dans la vie il y a des rendez-vous qui ne se manquent pas. Je serai toujours là pour la suivre dans tous les objectifs qu’elle se fixera et dans la réalisation de ses rêves. C’est un cadeau fantastique.
Danser était votre rêve de petite fille. Pensez-vous continuer ?
J’ai l’occasion de pouvoir utiliser la danse dans mon cabaret itinérant avec mon mari. J’espère pouvoir créer un tableau de danse dans mon cabaret qui est en tournée. Ça sera toujours une référence à Danse avec les stars et ça me plaît.
Quels sont vos pronostics pour la finale ?
Je les porte tous dans mon coeur. On a tous vibré ensemble. Je suis sortie face à Ladji Doucouré et j’étais contente. C’est un sportif qui a un mental d’acier et parfois on a craqué ensemble. Il m’a souvent prise dans ses bras. J’aime beaucoup l’être humain qu’il est, je lui souhaite de gagner. Mais je le souhaite aussi à Sami El Gueddari, Azize Diabaté, Lindy Hardy. Ce sont des gens qui se battent et qui le méritent.
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